Associations en vie, société vivante
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A propos d’Association en vie, société vivante
Pourquoi avoir écrit ce texte ?
Avant de dire deux mots à propos de son contenu je voudrais exprimer l’importance de mon appartenance.
Il s’agit ici d’être à la hauteur d’un engagement associatif qui demande, dans l’humilité et l’audace, à garder la question ouverte.
Nous allons trop vite vers les réponses, vers l’obtention des résultats.
Faire partie d’un CA d’une association (Coodevad...), c’est d’être au cœur de la cité, au croisement des vies et des enjeux de notre temps, c’est faire partie de plus grand que soi, plus grand que les activités ou services de l’association.
C’est être au plus près des destins partagés.
Faire partie de l’union Peuple et Culture, c’est s’inscrire dans l’histoire qui dit l’avenir. Faire partie d’un lieu où le pluriel se côtoie, où la force porte la mémoire au cœur du maintenant et l’agir au cœur de la responsabilité du politique, c’est retrouver le chemin du citoyen.
Je ne me livre à l’exigence de la pensée que parce que j’appartiens à des communs qui me dépassent et m’insèrent dans le mouvement du monde. J’écris en pensant au partage que la parole initiera, à l’engagement de mes compagnons qui sauront lire pour avancer.
J’écris à partir d’aucune affiliation scientifique, littéraire, idéologique, religieuse, même si toutes me traversent et me nourrissent.
Je me suis engagé dans l’exploration de l’impensé de l’association pour dévoiler ce qui ne se voit pas, pour mettre des mots sur ce qui s’oublie, ce qui fait de nous des étrangers sur nos terres.
Puis il y a eu la rencontre avec des travaux d’un biologiste qui ont ouvert la voie vers un élargissement salvateur et éminemment actuel, qui ont ouvert la voie en dehors de la seule préoccupation humaine, qui ont permis de retrouver la terre, le vivant, l’air que nous respirons, qui ont permis de dire la noblesse associative rarement exprimée.
Nos associations disent l’avenir, plus que jamais.
C’est un travail d’impulsion et non un aboutissement définitif. C’est une invitation à faire quelques pas vers la direction proposée ici.
Une invitation à entreprendre un chantier en direction de nos racines.
Il a fallu trouver la parole juste pour dire, une parole chevillée à l’expérience du réel.
Maintenant ce travail vous appartient, car vous étiez là avant d’écrire et vous êtes là après avoir écrit.
Vous êtes ceux par qui ces mots seront consacrés ; car l’écrit ne s’accomplit qu’à travers la lecture.
Nikos Precas, Coodevad, membre de Peuple et Culture